Rencontre étrange et surprenante. [ Cornélia

Invité

L'après-midi commence à peine, je n'ai pas trop d'idée de ce que je compte faire aujourd'hui, mais une chose est sûre, je n'irais pas à l'université, j'ai pas envie d'être en cours alors qu'il fait bon dehors. Qu'on se le dise, je n'ai pas besoin de faire des études, alors que je suis suffisamment intelligent. Ce n'est pas de la prétention, mais j'ai toujours eu droit à des cours particuliers dès mon plus jeune âge, j'ai appris des choses que même les étudiants en troisième année à l'université ne savent pas encore. Alors je ne vais pas me prendre la tête à écouter quelque chose que je connais déjà, c'est relativement inutile. J'attrape mon cellulaire que je glisse dans la poche de mon jean et quitte mon manoir après avoir saluer le gardien. Je me dirige vers mon garage, je l'ouvre et hésite devant les voitures que je possède. Je pense que j'en ai trop, je ne sais jamais laquelle prendre pour la journée.. Bon, cette fois, j'opte pour une voiture de sport noir, pas vraiment discret par la forme et l'apparence, mais la couleur est neutre, c'est déjà bien. Puis, je ne vois pas pourquoi je cacherais ma richesse, ça ne sert à rien du tout.. Je monte dans ma voiture, mets le contact et démarre rapidement. Je quitte mon manoir en passant par le portail qui se referme directement après et parcours les routes de Staten Island. Je quitte mon lieu de résidence en passant par le pont Verrazano-Narrows et me dirige vers le centre de New York sans réellement savoir où j'ai l'intention de me rendre. C'est dans un moment comme celui-ci que je pense à ma famille qui se trouve encore en Russie, je pense à ma mère et à mon père, je me demande ce qu'ils font en ce moment. Je devrais les appeler très prochainement, mon père n'apprécie pas trop le fait que je ne sois plus sous sa surveillance. Mais je suis quand même bien protégé, j'ai des gardes du corps, bien que je ne sors pas toujours avec eux, comme aujourd'hui. J'ai besoin de moment de solitude, ça me fait le plus grand bien. Seul, je peux être moi-même et pas le mec que je fais voir à tous le monde, celui qui est con et arrogant. Ma personnalité est complexe, les gens ne la comprennent pas toujours. Ce qui est normal dans le fond, je peux être le mec le plus cool du monde, ou le mec le plus chiant et prétentieux de la Terre. Il est difficile de trouver le bon moyen de me mettre en confiance avant que me dévoile davantage. Je m'arrête à Manhattan, devant l'Empire State Building, ayant envie de m'y rendre. Depuis que je suis à New York, je n'y étais pas encore aller, c'est le moment. Je me gare correctement, je sors de ma voiture et verrouille les portières. Je prends un ascenseur qui me conduit directement au 86ème étage où se trouve un observatoire. J'ai bien choisis mon moment, il n'y a presque personne étant donné que c'est le moment où tous le monde travail ou alors, ils sont en cours. Je m'arrête non loin d'une baie vitrée et je contemple silencieusement la vue qui s'offre à moi, perdu dans mes pensées.

Comme chaque matin, je me lève, ma nuit mouvementée comme tout les autres, comment être hanté à se point par une personne disparu depuis plus de deux ans ? Je n'en ai absolument pas la réponse, tout ce que je sais, c'est qu'il me manque et que cet espoir que je consolide en moi chaque jour ne cesse d'être grandissant, Tout le monde dit que la douleur s'efface avec le temps, pour ma part je dirais que la douleur augmente chaque jour que je passe loin de lui, je ne sais pas quand j'ai vraiment sourit pour la dernière fois, ni même rit sincèrement, je sais pertinemment que je m'accroche à quelque chose qu'il ne faudrait pas et que je me fais souffrir un peu plus chaque jour de vie que je m'autorise encore à traverser.

Plus d'une fois dans ma vie je me suis demandé à quoi bon continuer sans lui, j'ai imaginé plusieurs manière de mettre fin à mes jours mais, je n'ai jamais eu le cran de le faire, je suis trouillarde et sans aucun cran, En me réveillant ce matin, comme chaque matin d'ailleurs, j'ai cette envie de rester couché et de broyer du noir toute la journée, lire et relire, encore et encore les derniers message qu'il a put me laisser et pleurer encore et toujours, assez déprimant, je ne vous le fais pas dire mais j'ai tendance à vivre avec les fantômes de mon passer, j'aimerais faire autrement pouvoir enfin passer à autre chose et reprendre le cours de ma vie, sans peine, sans crainte, sans tristesse. Mais je n'y arrive pas, tant que je n'aurais pas la certitude de sa mort, je ne pourrais recommencer à vivre.

Mais aujourd'hui, je dois sortir, prendre l'air, tenter de penser à autre chose, je veux changer les choses, tout comme je veux avoir des réponses mais je sais que se n'est pas encore le moment pour moi. Alors je continue d'espérer et me dit qu'il faut tout de même continuer à avancer, je décide donc de me rendre à l'Empire Stade Building, sans grande conviction mais les gens que je croise et qui m'adresse la parole, me parle souvent de la vue que se bâtiment peut offrir et je voudrais le découvrir par moi même, en semaine, je devrais être tranquille pour admirer la vue et réfléchir à ce que représente ma vie désormais, si se n'est une succession de fuite et de chagrin.

Je me prépare tranquillement et prend le chemin vers l'édifice, je décide d'y aller à pied cela me fera prendre l'air plus longtemps, espérant tout de même que la météo sera avec moi, je porte un jean avec un pull noir colle en V, j'ai mis mon chapeau fétiche et mes cheveux me tombe sur le dos tout lisse, je me suis légèrement maquiller.

Après une heure de marche j'arrive enfin face à cette immense tour et j'imagine déjà ce que je vais pouvoir voir de là haut. Je me dirige vers l'intérieur de la tour, je me prend l'ascenseur et monte au 86ème étage. La musique à l'intérieur de celui-ci, vous donnerez presque envie de sauter dans le vide une fois que vous serez arrivé à destination mais, je me concentrais sur autre chose pour ne pas entendre se son strident.

Arrivée à destination, je regardais face à moi directement en sortant de l'ascenseur, j'avais déjà la vue sur tout New York, j'en revenais pas, s'était simplement magnifique, j'avais presque envie de sourire en voyant un tel spectacle. Mon regard resta stoïque sur la vue et j'avançais doucement pour me rapprocher du bord, puis je décida de regarder tout autour de moi, il n'y avait pas grand monde, voir personne, juste un homme qui était dos à moi et dont je ne voyais l'arrière du crâne.

J'avançais jusqu'à la rembarre et regarder de nouveau devant moi, prenant une grand bouffé d'air frais. Puis ma tête se détourna une nouvelle fois autour de moi, je contemplais la personne qui se trouvait sur ma droite discrètement. C'est à ce moment qu'il détourna le visage doucement vers elle, le soleil était bien présent et elle voyait chacun de ses traits, j'eus du mal à y croire mais non je ne rêvais pas, j'étais sûre de moi, la première réaction fût de m'approcher de lui et de ne pas quitter son visage, mon cœur se mit à battre extrêmement vite, je ne savais pas si je rêvais ou si tout ceci était bien la réalité, je pensais cet instant impossible et surtout irréalisable, je m'approchais doucement de lui et me demandait toujours si j'étais éveillée, mais je n'avais aucun doute s'était bien lui, Jack, elle avait celui dont elle espérait le retour depuis deux ans devant elle, elle n'en croyait pas ses yeux, il n'eut pas le temps de dire quoi que se soit que je me jetais déjà à son cou, le serrant fort dans mes bras, il devait être aussi surpris que moi, il ne réagissait même pas et restait surpris, mais je pouvais enfin de nouveau sentir ma poitrine battre à nouveau comme le calme après la tempête.

Je le regardais désormais prenant son visage entre mes mains, il n'avait pas l'air de comprendre ce qu'il se passait mais j'étais tellement heureuse de le revoir que je ne lui laissa pas le temps de prendre la parole.

« -Jack... Ils ont dit que … Enfin que fais-tu ici ? Que s'est-il passé ? Pourquoi je n'ai pas eu de nouvelle ? J'ai cru mourir sans toi... Tu m'as tellement manqué si tu savais. »

Je le pris de nouveau dans mes bras mais je sentais toujours cette distance qu'il gardait envers moi, chose que je ne comprenais définitivement pas. Je ne pensais même plus à cela, je me contentait de le garder dans mes bras et de profiter de ce que la vie m'avait offerte de nouveau.

Invité

Pour une fois, je prends le temps de réfléchir à ma vie, à mon passé et à mes parents qui sont toujours en Russie. Je me rappel de l'éducation sévère de mon père qui me faisait faire ce qu'il voulait, je n'ai jamais eu le choix dans mes études. Je devais faire ce qu'il désirait pour moi. Je ne raconte pas le nombre d'heures que j'ai passé à réviser des leçons même à l'âge de 8 ans. Si dans un collège ou lycée normal les horaires sont de neuf heures à seize heures, moi j'avais droit à huit heures, dix-huit heures et ensuite, je devais faire autre chose. Cours de piano, guitare, basket, foot.. Mon père avait toujours un emploi du temps très chargé pour moi. Chaque jour je pratiquais une activité différente après mes cours particuliers avec des professeurs différents pour chaque matière. C'est une situation qui me rendais dingue, à la fin, j'ai tout lâcher et je suis parti dans un lycée publique, mais chez moi, rien ne changeait. J'avais toujours des activités extra scolaires, mon père voulait que je sois parfait.. C'est une réussite, du moins, je crois. C'est ce que je pense et ce que j'aime dire aux gens, ça me plait bien dans le fond. J'ai hérité de la prétention de mon père, à force de l'entendre dire que je suis parfait, j'ai fini par en prendre l'habitude et je me mets à raisonner de la même façon que lui.

Maintenant que je suis loin de mes parents, je me sens libre, je peux faire ce que je veux, et non pas ce qu'ils veulent que je fasse. Je me rends en cours quand je le veux, je vais à des fêtes si l'envie m'en prends, je n'ai aucun compte à rendre. Après tout, je suis majeure, j'ai fais mes preuves auprès d'eux, ils peuvent avoir confiance en moi car je ne ferais aucune connerie. Je veux simplement profiter de ma jeunesse, je pense qu'ils peuvent comprendre cela. Je n'en pouvais plus d'être une marionnette entre les mains de mon père, dès mon arrivé aux États-Unis, j'ai décidé de prendre ma vie en main et fait ce qui me plaît, je réussis plutôt bien. Mais j'ai quand même de la chance, j'ai de l'argent à gogo sur mes comptes bancaires, je vis dans un manoir, j'ai une vingtaine de voitures.. Bref, je ne manque de rien. Sauf peut-être de la présence d'amis, des vrais. Souvent, on voulait être ami avec moi seulement parce que j'étais prince, et ils trouvaient ça cool d'être en présence du mec le plus populaire du lycée, surtout le fils d'un roi et d'une reine. Dans le fond, on s'en fichait de moi, de ma personnalité, on voulait juste me fréquenter parce que j'étais prince et que ça faisait bien de le dire aux autres. Je ne pourrais jamais comprendre ce comportement, certainement parce que je n'aurais jamais à le vivre. C'est vrai, je sais que je suis quelqu'un de privilégié et que les gens sont souvent jaloux de moi à cause de mon titre et mon argent, mais je n'y peux rien quand on y pense, je suis né comme ça. Et pour dire la vérité, je n'échangerais ma place pour rien au monde. Malgré sa sévérité, mon père a toujours été présent pour moi, et ma mère, je n'en parle pas. La douceur incarnée, le cœur sur la main, toujours prête à rendre service aux autres. Bien qu'elle soit reine, elle n'a jamais prit la grosse tête et je lui vous un respect sans fin. Dans le fond, bien que je sois bien ici, ils me manquent tous les deux.

Je me sens à l'aise ici, à regarder la magnifique vue de New York. Ce n'est pas tous les jours que l'on peut voir ça, alors j'en profite. Habituellement, il y a toujours énormément de monde, chose que je trouve chiant. J'étais plutôt tranquille, enfin un endroit calme où je pouvais réfléchir tranquillement, mais non, on vient encore perturbé mon petit moment rien qu'à moi. Je sens un regard sur ma personne, je déteste les regards insistants, ça me saoule. Je ne regarde pas cette personne, pensant que ça lui ferait lâcher l'affaire, mais je me trompais lourdement, c'est de pire en pire. Je décide alors de tourner mon visage et là, je vois une jeune femme qui continue avec son regard insistant sur moi. Je la dévisage, elle ne réagit pas vraiment et me regarde bizarrement. Elle commence à être flippante là ! Mais ce n'est pas pour autant que j'en oublie de regarder son physique, petit format, brune, des yeux magnifiques, des traits fins.. Oui, elle m'a l'air vraiment pas mal. Finalement, ma journée sera peut-être encore meilleure que ce que je croyais.

Mais ce fut une erreur de ma part de penser cela. Cette jeune femme se jette à mon cou et me serre dans ses bras.. Euh ok, je veux bien, je suis canon, je le sais, mais il y a tout de même des limites. Je ne pouvais pas réagir tant j'étais surpris par sa réaction si soudaine et que je ne comprenait absolument pas. C'est alors qu'elle prit mon visage entre ses mains après s'être légèrement détaché de moi. Elle se mit à me dire des trucs que je comprenais à peine. Jack ? C'est qui ce mec ? J'ai une gueule à m'appeler Jack peut-être ? Ok, cette fille doit être totalement barge, je vois pas d'autres solutions. Après son petit discours, je n'eut pas le temps de dire la moindre chose qu'elle me reprit dans ses bras. Je ne sais pas quoi faire là, je me retrouve con. Elle me prends pour quelqu'un d'autre, ça c'est une évidence. Elle risque de tomber de très haut la pauvre. Je me détache d'elle, gardant mes mains sur ses épaules.

« Mademoiselle, excusez-moi, mais je ne m'appel pas Jack.. Vous devez faire erreur sur la personne, je n'ai pas le souvenir que nous nous connaissons.. Je suis désolé.. »

Je parlais doucement, détachant chaque mot afin d'être compris à cause de mon accent Russe qui était plus que présent dans chacune de mes paroles. Je ne savais quoi lui dire d'autre, je ne sais pas qui elle est, ni pour qui elle m'a prise. Mais au vu de son émotion, ce doit être une personne qui compte énormément à ses yeux. Malheureusement pour elle, je ne suis pas cette personne. Je ne sais pas trop si c'est sincère ou si c'est du n'importe quoi, j'avoue que j'ai souvent des doutes sur les gens et leurs sincérités. Mais là, même si je me trompe, elle me semble être très sincère et émue en me voyant, chose que je ne capte pas. Je suis certain de ne pas la connaître, dans le cas contraire, je me souviendrais d'elle, c'est une certitude. Incontestablement, elle me confond avec quelqu'un d'autre, je ne vois pas d'autres solutions.

Je n'ose pas croire qu'il ait osé oublier tout ce que nous avons vécu tout les deux, je ne peux pas y croire cela est trop douloureux, je ne sais plus quoi faire, je sens mon coeur qui bat fort dans ma poitrine, il me fait horriblement mal, j'ai envie de hurler et de lui dire d'arréter de me faire marcher, tout comme l'envie de le gifler de me faire souffrir à se point après tout ce que j'ai traversé depuis deux ans mais je sais qu'il ne peut pas m'avoir oublier et je sais que je ne suis pas folle et que je ne me trompe pas de personne, je sors alors une photo de nous que je garde toujours sur moi, on y est les fous et ont est heureux, je suis sûre qu'il ne peut pas avoir oublier mais je lui en veux de me faire endurer cela encore une fois. Je lui tend alors cette photo et la regarde en même temps puis je lu donne et dis.

"-Je ne suis pas folle c'est bien nous sur cette photo."

Je baisse alors la tête sentant plein de sentiment confondus en moi, je voudrais lui dire que je l'aime et qu'il m'a manqué, que je n'ai jamais autant souffert de ma vie quand je l'ai perdu, que j'ai mal qu'il m'ignore aujourd'hui et qu'il ne se souvienne pas de ce qu'il s'est passé entre nous ou simplement de jouer la comédie, je voudrais comprendre ce qu'il s'est passé, deux ans que je me torture à me dire que je le reverrais alors que tout le mondes me tenait tête qu'il était mort et qu'il ne reviendrait jamais dans ma vie. J'ai mal, mon coeur me fait mal, je pose ma main sur ma poitrine, je baisse la tête, je contiens ses larmes qui ne demandent qu'à couler sur mes joues mais je suis forte, il faut que je lui montre que je suis toujours aussi forte et passionée qu'avant que rien n'a changé pour moi, qu'il est toujours le seul et unique amour de ma vie et que je veux que tout redevienne comme avant.

"-Il y a deux ans ont me disait que tu avais reçu une balle lors d'une fusillade, je savais dans quoi je m'embarquais en étant avec toi mais je me suis toujours dit que tu étais invincible et qu'aucune balle ne pouvait t'atteindre, j'avais toujours cette peur en moi chaque fois que tu franchissais le seuil de la maison, peur que se soit la dernière fois que je te vois... Et se jours là j'ai cru que ma vie s'écrouler, qu'on m'avait volé une partie de moi même, cela fait maintenant deux ans et deux ans que je m'accroche à l'espoir de te revoir un jour, alors je t'en supplis, si tu as un coeur, si tu as toujours des sentiments pour moi ou je ne sais pas, ne fais refais pas souffrir... J'en peux plus... Je tiens plus, j'ai mal et je ne sais pas quoi faire pour atténuer la douleur, tu étais tout pour moi, tu es tout pour moi... Je t'en supplis ne fais pas ca... Ne m'ignore pas et rappelles-toi..."

Je sens les larmes couler le long de mes joues, je ne les aurais pas retenu longtemps, je parle beaucoup ne lui laissant pas beaucoup de choix que de m'écouter mais il faut qu'il sache, il faut qu'il se rende compte de ce que j'ai endurer sans lui pendant tout ce temps, j'ai besoin de lui dire tout ce que je ressens peu importe que je pleure devant lui, de toute manière il est la seule personne à qui j'autorise de me voir dans cet état. J'ai mal, je souffre encore plus de le revoir pourtant j'ai imaginé la scéne dans ma tête des millions de fois. J'ai l'impression de faire un cauchemar...

"-Je t'aime, si tu savais comme je t'aime, tu m'as manqué et j'aimerais t'entendre dire que je t'ai manqué et que tu es désolé de m'avoir laissé tombé, m'avoir laisser croire que tu étais mort, m'avoir laissé souffrir durant ses deux longues années. Dis moi que je ne rêve pas... Dis moi que rien à changé... Dis moi que j'ai rêvé ses deux ans... Dis moi que tu ne m'as pas quitté... J'en peux plus d'avoir mal... Je veux retrouver une vie normal, celle que je vivais avec toi... Je t'en pris dis moi que rien à changé..."

Je détourne mon regard de lui et me met dos à lui, à cet instant j'aimerais qu'il me prenne dans ses bras pour me dire tout ca, qu'il ait désolé, que je lui ais manqué, qu'il m'aime toujours autant qu'avant et que nous deux on reprend la ou on s'était arrété, qu'il ne me laissera plus jamais tombé et qu'il sera toujours là pour moi, que nous allons mettre en oeuvre nos projets et avoir enfin notre vie rêvée. Mais j'ai se sentiment qui me dis que je me trompe sur toute la ligne et que malheureusement je ne suis pas prête d'arréter de souffrir de se manque constant et de la peine que je ressens depuis sa disparission.

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